Plume de soie Inscrit le: 23/8/2012 De: Envois: 101 |
Foutaises.
L’homme d’église, investi par des pouvoirs Qui lui sont conférés par ses brebis, Est entouré de ses enfants de chœur bien mis. Il a dans une main la bible, dans l’autre, l’aspersoir. Alors, il commence l’oraison funéraire De celui qui est déjà désormais solitaire : « Tu étais poussière et tu redeviens poussière. »
C’est la tirade sentencieuse et coutumière Que le bon curé prononce à chaque enterrement Pour consoler et le défunt et toute sa famille Parmi laquelle il y a toujours un garnement Pour déplorer tout le temps qu’on gaspille.
Moi, les retrouvailles posthumes, Je n’y crois pas car c’est une immense connerie Et on ne me verra jamais endosser le costume De tous ces quidams simples d’esprit.
Le purgatoire, l’enfer et le paradis, C’est tous les jours et c’est ici ! A chacun de bien se conduire Et dans l’erreur ne pas se laisser induire.
Le jugement dernier n’étant pas pour demain, Et toutes les religions étant faites pour nous abêtir, Je ne suis pas quant à moi, prêt à me convertir. Laissez-moi finir ce qu’il me reste de chemin.
Fin. Mahdaoui Abderraouf. Le 5 Janvier 2007.
Je crie haut et fort que la seule véritable religion, c’est sa propre bonne conduite ; la probité étant un plus.
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