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Taverne du port .
Son regard malheureux dont la larme brillante, Sur sa joue en glissant forme un reflet clinquant ; Un drôle de fumet dont l’arome est piquant, Misérable quinquet à la mèche lampante.
Arrose les marins de clarté dévorante, La rumeur brouhaha, mon oreille écoutant, J’aperçois dans un coin, Mathurin le croquant, Qui marmonne pater, d’une voix délirante.
Bruits de verres cassés, des rires pour l’éclat, Puis provient la bagarre en un vrai pugilat ; Mais l’anciens reste assis, ils en a l’habitude.
Maturin est absent, il est sur l’océan, Au soleil de minuit, sous l’autre latitude, Dans l’alcool il se meut sans sortir du néant.
Capricorne, le 20/09/2012
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