Vous qui polluez nos eaux
Etes –vous heureux de voir nos âmes gémir ?
Le soleil qui vacille dans le ciel incertain
Bois cette eau sans crier gare !
Mais, même si ce qui existe disparait
La cause n’est est pas dans nos élucubrations
Moi qui bute sur l’insipidité des jours
Ma quête prend visage d’une errance
Qu’on tente
Qu’on laisse faire
La marche sur les sentiers de la pensée
N’est que l’autre sens du délire




La peau asséchée est une malédiction
O vous gens de bon sens !
Notre regard va au-delà des mers
Il harcelle l’horizon bloqué
Les caresses ne sont pas une repentance
L’exil n’est point dans les femmes
Qui possède la vertu, est protégé
Qui s’en démarque devient ville monnaie
Que l’on soit là
Ou ailleurs
Là où hésite la vue
C’est de la fourberie

Et cette canicule tenace
Et cette terre qui se lézarde
L’huile qui refuse de couler
Balance dans le virtuel
Si elle est tant désirée
La cupidité lui confère une valeur
La flamme de l’envie éteinte
Le rêve a déjà prit son envol
Porte le fardeau
Ou pose-le partout
La vie se souvient des aboiements
Subtil piège !

O royaume de l’oubli
O temple des malheurs
Si l’âme de la femme, vit de désir
La vie est un éternel recommencement
Qui croit être épargné par la brume
En vérité son corps est tout mouillé
Qui croit être sorti de la brume
En vérité son cœur est déshydraté
Recoud ou déchire
Nettoie ou sali
C’est quand se rompt le fil
Que tout s’achève


ait slimane hamid