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Je connais tout le poids sentimental des heures.
Du lever au coucher chacune à son secret.
Le matin est espoir laissant tout espérer,
Alors que tard le soir se cachent bien des pleurs.

On peut chanter matin sans aucun interdit,
Le cœur est métissé d’aurores et crépuscules,
Il ne sait s’il se doit d’en être ridicule,
Mais c’est un fait certain on le dit imprécis.

Vous riez au dehors alors que lui il pleure,
Quand vos larmes ont séché il étouffe au-dedans.
Un petit mot de « Lui » devient soulagement
Et les larmes reprennent, mais là c’est de bonheur !

Tout ce temps est conté de bien triste façon,
Régit par des minutes qui défilent sans but,
A la seconde même où nous disons :-Oh zut
Nous perdons nos moyens ainsi que nos leçons…

Le cœur est un soleil qui s’éteint lentement,
A la tombée du jour solitaire il s’enfonce
Dans la vague des nuits recouvertes de ronces
Tant le sommeil le ronge déchiré de tourments.