Je me prends à rêver d'un bonheur infini
D'une illumination qui n'est pas de ce monde
Où tout serait amour avec des joies profondes
Et où toute laideur en resterait bannie

Un monde de jardins, de fleurs et de mystères
Et où chaque maison serait un lieu de paix
De joies, d'amour, de tendresse et de sérénité
Et qui ne connaîtrait plus aucune misère

Où les verrous n'auraient aucune utilité
Et où la transparence effacerait la nuit
Sans tourments, sans orages et sans ennui
Où le mensonge enfin deviendrait vérité

Mais ce ce monde rêvé ne serait pas chimère
On y travaillerait en aimant son ouvrage
On rentrerait le soir heureux de ce partage
Avec d'autres que soi désireux de bien faire

En retrouvant les nôtres qui attendent au foyer
La fatigue s'en va, c'est la douce détente
La soupe chauffe à l'âtre attisant notre attente
D'un repas partagé, laissant nos cœurs parler

Dans ce hâvre de paix
Dans ce repos bien mérité......

Provence