Plume d'or Inscrit le: 30/5/2011 De: Envois: 1552 |
L’exil… Tu sais que je n’ai ni glaive, ni étendard, Point de caparaçon, n’ayant pas de cheval…, Et que je suis venu du creux d’un charmant val Perdu dans mon Liban…, si loin de ton regard…
Mon chaud soleil d’hiver à jamais estival, Je l’ai laissé…, comme mon cèdre et sa féerie…, Mon fleuve Litani, ruban de carnaval, Les gaies cascatelles, ma montagne chérie…
Que n’ai-je délaissé dans l’exil sans noblesse ? Tant de choses, certes…! Pourtant, par ta caresse, Quand mon cœur divaguait, seul, tout désabusé,
Enfin, j’ai retrouvé la douceur de la vie, La splendeur de l’Orient, par ta beauté…, ravie, Puis, dans tes rets d'amour, me suis vassalisé…
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