C'est un papillon aux ailes ensanglantées,
Un ange fané,
Une fleur déchu.
Elle s'éclipse dans un cocon;
S'enroule à s'en étouffer.
Un vase brisé par le vacarme si violent du silence.
Ce monde; tellement si plein qu'il s'en ride,
Tellement si ride qu'il s'en vide,
Tellement si vide qu'il s'en seul.
Craquelés,
Les masques tombent.
La fiction s'éteint.
Qui est cette inconnue face à moi ?
Tellement si elle ; tellement si moi ?
Prisonnière de moi même,
Je suis la geôlière de mon être,
Si ardemment réprimée,
Pour simplement être accepté,
Pour seulement ; exister ?

S'accepter pour exister,
Exister pour s'évader,
À travers cette maison,
Emplie de drôleries,
Endroit merveilleux, que l'on prénomme ;
La Vie.