Le doux reflet de la lune nacra tes yeux
De sa brillante et splendide lumière astrale
Elle t'habilla de ses lueurs dorées et bleues
Semblable à l'énergie des aurores boréales

Les Stadivarius vernis aux cordes d’argent
Pleurèrent dans la nuit leur hommage du jour
Jérémiades de son voile aux astres naissants
La sérénade nuptiale des nouveaux amours

La brise légère dans sa fragile étreinte
Épousa ta robe d’une cristalline blancheur
D’où mille et une auras de lumière succinte
Brillaient dans une romanesque langueur

Eclosion des roses dans leurs pétales érubescents
Fleurissant de couleurs éternelles et spéciales
Au doux son des clochers des villages d'antan
Notre eden d'amour aux senteurs nuptiales

Mes mains vinrent lentement rejoindre tes mains
Les enserrants, tel un bijou son ecrin de velours
Et nos lèvres s’unirent, scellant notre destin
Par un doux baiser d’éternité semblant si court

Dans un envoûtement si mystérieux, empreint d'illusion
Nos regards s’entremêlèrent comme un carroussel de fête
Alors que dans nos yeux embués par autant d’émotions
Grondait en silence la plus calme des tempêtes

Que puisse notre amour nous porter jusqu'aux astres
Là où jamais nous ne sommes allés, mais ou l'on finira
Que jamais le temps ne gêne sans provoquer de désastre
Cette éternelle passion qui pour toujours nous énivrera

Car ce sera avec tes mains blotties dans les miennes
Que le temps s'arrêtera de filer entre mes doigts
Qu’il cessera, à tout jamais sa fuite terrienne
Nous aurons pour nous toute l’éternité… cette fois.

PaTouille