23/01/11
Palme beach : ALGER

NONNNN à LA HOGRA

La vie nous a été offerte sans choix, fortuit
N’est-il pas là le prix qu’il faut payer pour tout cadeau gratuit
Des corps qui brûlent, des feux qui s’allument, mort, vain
Ces propulseurs kamikazes qui mettent fin
À une vie humaine, la leur, soudée à une masse plurielle, OUMMA
mais toujours conjuguée au singulier dans le total anonymat,,,,,

Les noms prennent une valeur sacrée,
Deviennent un sujet de débat lacéré
Autour duquel les membres de la famille du nouveau-né
Passent des journées de réflexion
Pour choisir le meilleur des noms.
Si l’un dit oui l’autre dit non

Quelques années après ; en s’habitue et sans nous rendre compte,
On devient indifférent et on tombe dans la fatalité de l’oublie, escompte
Tout le monde connaît tout le monde
Et tout le monde ignore tout le monde,
L’hypocrisie, l’injustice, la jalousie,
La haine, le mépris, enfin pour tout résumé, la HOGRA…..


Papa maman c’est se bagarrer
Exigent tan deviennent sévères
Car de peur de nous égarer
Nous tracent chemins d’une vie pervers
Vient après eux voisins amis
Qui nous gomment net sans soucis
Tu bosses tu manges tu bois tu vis
Tu chômes tu crèves ou tu survis

Pour quoi donc me nommer
Me dire humain et citoyen
Si je ne suis qu’un esclave
Sans domicile, sans moyens
Sans histoire personnelle
Sans opinion et sans parole

Laissez-moi donc sans hurler
Mourir fier libre à brûler
Allumer feu fou ce martyre
Tel un jasmin qui veut partir
Pour embaumer en parfum
Des cœurs des âmes et les unir
Autour d’un historique festin
Celui d’un peuple au même destin

Dédié aux martyres tombés pour illuminer le chemin de la liberté des peuples et donner aux esprits une vision du commun, du partage, le propre de l’HUMAIN….