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Mon pays Que de fois ais-je vu ce joli paysage, Qui restera sculpté dans le fond de mon cœur ; Sa montagne arrondie et sa verte douceur, M’ont imprégné l’esprit, parfois jusqu’à l’outrage.
Je devenais alors une sorte d’otage, Tous ces bons souvenirs avivaient ma candeur, Même les jours mauvais, lorsque j’étais boudeur Et que je refusais ce somptueux mirage.
Vous emplissez mon cœur d’un amour infini Et quand je vous revois, je suis tout rajeuni, Ô joli Mont Aigoual et toi Montagne Noire !
Sur vos coteaux fleuris, les vignes en escaliers, Où braves cévenols, de bien triste mémoire Faisaient un mauvais vin, horreur des sommeliers.
Capricorne, le 21.06/2010
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