Si un jour je ne pouvais plus t'aimer.
Si la nuit d'après, tu n'es pas à mes côtés,
Ce sera donc fait, je ne pourrais m'échapper,
De là où rodent les âmes désespérées.


Mes nuits seront tes nuits, tes jours seront mes nuits.
Mon ennui si long autant que mes nuits.
Dans ma nuit éternelle, trop longs seront tes jours,
Je garderai du temps pour nous à ton retour.


Mon amour, ce qui a été uni ici
Sera à nouveau réuni toutes les nuits.
Le temps de notre amour enfin perpétuel
Dans ce silence feutré de l'éternité.

Frédéric

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