Juste pour prévenir mes chers lecteurs , je ne suis pas du tout triste . C'est un moment de reflexion qui a généré ce poème .

L’ouragan

Quand l’ouragan des incertitudes se déclenche
Et que les neurones se tordent vers la revanche
Quand la terre devient étroite pour supporter
Les échines qui penchent les dos soumis voûtés

Le vide aspire les âmes trop émues de leur sort
Attendant que la providence dégivre le réconfort
Une main suprême qui trouverait la faille fatale
Pour contourner l’œil futé de l’oppression létale

L’échappée chaloupée entre les utopies chancelle
Il me semble que sur la page blanche elle se rebelle
J’y ai accouché en stigmates mes peines et tourments
Je l’ai vue noircir de compassion en sanglots déments

Sur mes douleurs exorcisées les mots mous s’hérissent
Et rebroussent leurs chemins vers la sentence hospice
Les broussailles brouillent l’espoir conducteur en huées
J’erre en troubadour sans lyre tâtonnant vers les nuées.

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MB CANDIDE