Une rose en prose et un vase vide
Je n’ai pas osé vous déposer une rose
passant pourtant si prés de vos jardins ce jour
sous le vent et la pluie de ventôse
que je vous l’offre en prose
J’aurais aimé mais le temps et la vie
ont fait de moi un passant de l’instant.
Qui fuyait le sud pour retrouver son foyer
mais ma boussole semblait perdre son nord
Les pensées et les rêves ont fait la trêve
des kilomètres le temps du déjeuner.
J’ai approché si prés que j’aurais pu sentir
le doux parfum qui émanait de vous.
Mais le vent m’a chassé loin de vous
et la pluie effacée mes mots égarés.
Ne reste qu’une simple prose sur la page
et un vase vide sans aucune rose éclose.
Phil
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie