Jour de reflet, au logis.
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Le paysage perdu, continue,
se déshabille, part à la mer,
la vie chevalet, fête l’oeil ingénu,
le boulet mange ses peines, amer.

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Face à la mer, l’âme fond, se pâme,
duplique le regard. La complicité installe
un grand feu, sous l’arcade romane,
la toile explose, sa peine détale.

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Sophistiquée, la plage glapit à l’arrivée,
elle vit sa vie, en envie, désir malsain,
écrit au sable doux les symboles entravés,
les rouleaux mécaniques meurent en son sein.

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L’espérance digère en reflet la fréquence,
un mot de toi, perspective d’un sourire,
chasse le boulet du logis. La muse en présence,
démasque l’aura masquée, puis vient s’épanouir.

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Le paysage se continue, perdu,
trace son horizon, face à la mer,
la vie fête, dans un air entendu,
son boulet, toutes ses peines amères.

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illustration : La condition humaine de R. Magritte.

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