Tu savais si parfaitement rester toi-même,
Et pourtant chaque jour, toujours différente,
Tout émanant de toi voulait dire je t’aime,
Fillette un moment, tu devenais amante !
Aux ennuis, tu répondais par un grand sourire,
La tristesse sur toi n’avait aucune emprise,
Mais tes joies résonnaient de grands éclats de rire ,
Et ton bonheur noyait, les heures à l’âme grise !
Puis les jours s’écoulaient au fil de notre amour,
Rien n’osait briser, le chêne que tu étais ,
Gaie comme le pinson, dés le lever du jour,
Ta joie chantait toujours, quand le jour s‘éteignait !
Nous étions trop heureux, çà ne pouvait durer,
Et le mal a frappé, maléfique et sournois,
Le chêne s’est rompu, fatigué et usé,
Par cette maladie, qui t’a fais mettre en croix !
Ayant perdu ses ailes, l’oiseau ne volait plus,
Et son chant s’est éteint, un gris matin d’hiver,
Dans mon cœur orphelin, la misère est venue,
Le Paradis d’avant est devenu l’enfer !!!
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La nature, n'a jamais rien créé de médiocre ! A part l'homme, peut-être...?