Un oubli
Je voudrais tellement oublier ton spectre qui existe
Effacer les sillons de son bref passage dans ma vie
Comment faire et assouplir les traces qui subsistent
Dans ma terre rêche que tu as arrosé de tes envies
Des repousses rebelles rejaillissent en tout temps
Défiant la chaleur tuante et l’érosion de leurs racines
Elles se dandinent au rythme des caresses d’antan
Subissant la violente tempête des insouciantes épines
Entêtées elles courbent l’échine à l’espoir de survivre
Puisant la dignité noble dans leurs sage endurance ivre
Liberté certaine souffrir sans gêne en s’auto- assumant
L e temps sans doute éditerait ses nostalgiques livres
Ironisant le passé fondement foi dans la force qui délivre
Des soucis inutiles, mon carpe diem sera mon firmament.
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MB CANDIDE