Les Alcooliques Avinés Associés
Dans un bas fond d’une ruelle sombre,
Chantaient, d’un cœur ivre, se moquant du nombre
De ceux qui, alentour, supportaient leurs délires.
Couvrant, raillant, ceux que cela faisait rire.
Accoudés au comptoir, devant leur verre vide,
L’air hagard, hébétés, perdus, l’œil livide,
Ils refaisaient le monde, experts en politique !
Dans leur délire, leur analyse était très critique.
L’alcool leur faisait perdre pied d’avec le monde
Qui, pour eux, était devenu jeu d’ombres, immonde.
Se créant une autre réalité, fortement enjolivée,
Les effluves de Bacchus les rendaient motivés !
De leur foyer, leur famille, le souvenir était loin.
Avinés, désœuvrés, de ceux là se souciaient point.
Au cœur de leur monde, isolés, repliés sur eux même,
Leur addiction, passion dévorante, devenait vrai dilemme
Quel grand malheur que cette si triste maladie,
Pour tous ceux qui subissent cette vilenie.
De loin où de près, jours sombres, ils génèrent,
Car, ceux qui boivent, jamais ne voient qu’ils exagèrent !
02/2011
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Il est agréable d'être important, mais il est bien plus important d'être agréable!
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