C'est la rentrée d'automne; les vendanges se propagent;
Il n'y a pas meilleur cru que le Bordelais
Et c'est pourquoi la joie nous remplit de respect
Quoique nous disions de sa robe ou de son âge.

J'aimerais tellement m'enivrer à mes heures
En attendant l'idiome du Beaujolais nouveau
Et me laisser glisser dans la transe du mot
Qui palpite alors que viennent les premières douceurs.

Car le temps est venu de désirer un corps
Pour ne pas supputer aux sens leurs qualités
Et harmoniser l'art d'ériger un confort.

En effet, de nos causes doit suivre l'à-côté
Des mœurs épicuriennes pour nourrir nos plaisirs
Comme une chair tentée ne chercherait qu'à jouir!

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

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