Viens dans mes rêves, me réveillez légèrement
Murmurer ta tendresse dans nos arpèges solitaires
Et cueillir la rose qui dort, doucement
Dans l'ardeur feutrée de nos âmes jubilaires

Ravives la caresse de l'ombre, dans l'écrin du coeur
Qui valse ses chimères en un beau sentiment
Et reste fleur immortelle, dans la nuit qui se meurt
Mais ne peut s'imprimer que dans les airs d'un temps

Même si ta présence se dissipe dans la sente déchue
Mon âme écume les floraisons, du simple bonheur
Car la perle qui s'écoule de ton oeil, s'est déjà perdue
Et tes sanglots s'évaporent à l'empyrée d'une lueur

Effaces tes lourds tourments, de cet au revoir flétri
Que le temps éphémère attèle vers le doux ruisseau
Pour que notre éternité, aujourd'hui, se fasse fleurie
Et vive dans les fécondes ripailles du renouveau

Et sous l'arcade de notre amour étoilée, du firmament
Qui se dévoile, à notre regard, uni au doux sein
L'essaim des rêves se fera contemplation du temps
Pour que nos âmes atteignent le final destin