Plume d'or Inscrit le: 1/4/2010 De: France Centre Envois: 1007 |
Au dessus du ras du bol ! (texte engagé) Au dessus du ras du bol !
Je vous l’avoue Je suis politiquement con Depuis des décennies je regarde la France De ne voir au pouvoir que nullards inféconds Je me ronge les sangs devant sa déchéance. Ils ont pour la plupart oublié la logique Compensant par des mots le manque de savoir, De leur langue de bois ils font de la musique Et la démocratie est au fond du tiroir.
Car enfin, raisonnons, si l’on a d’un coté Quarante neuf pour cent qui sont pour un machin Cinquante et un de l’autre qui y sont opposés En bougeant deux pour cent on change de destin. Et ne m’abusant pas c’est de l’oligarchie Puisque un nombre petit arrive à tout changer On ne vous vend alors que déconnocratie En promettant demain que tout va s’arranger.
Depuis longtemps déjà “plantant des fonctionnaires Ils poussent des impôts” a dit un politique, La France est un pays où les hommes “exemplaires” Ne savent pas compter ou n’ont pas de logique. Partout la confusion est règle générale On parle de justice, elle n’existe pas On remet chaque jour, coupables en cavale On a un droit géant, un merdier, un fatras !
Les soi-disant juristes ne s’y retrouvent pas, On opprime le petit, le gros on l’enlumine. Secret d’instruction ! Juges et avocats Passent à la télé et s’en font des tartines. Tous les puissant nous disent gouverner c’est coton Donc si pour un pays la tâche est difficile Pourquoi de nations faire un gros baluchon Rendant les choses pires ! Il faut être débile !
Quand le peuple agonise et manque de moyens On donne un fifrelin au SMIC squelettique Mais sans bloquer les prix cela ne sert à rien L’étiquette grimpant à nouveau est inique. Et pour anesthésier les douleurs populaires Ceux qui n’en peuvent plus et que l’on martyrise On met en première page des choses secondaires Et le fumeux rideau cache la grosse bêtise.
Il est des inepties qu’il ne faudrait plus croire Et des merdes en ISME, on en eut quantité, Revenons un moment aux racines d’histoire Prenons les mots qui riment avec humanité. Le droit est pléthorique il tue la liberté Il suffit de savoir compter un petit peu Pour savoir qu’il n’y a aucune égalité Entre le petit smic et l’élu paresseux
Quant à fraternité ! Mais de quoi parlez-vous ? Le footballeur est frère du nul télévisuel Mais ignore l’ouvrier, l’employé, en dessous Ce sot qui l’admirant lui procure son miel. Il nous faudra crever ou admettre un beau jour Qu’un peu de dictature serait à essayer Que l’état ne doit pas cacher par des détours Qu’il est des disciplines qu’on ne peut éviter.
Entre un protectionnisme excessif ou total Et la porosité de frontières sans contrôle Il faudrait pour l’Europe trouver un idéal Nous laissant autre chose que le plus petit rôle. Vous vouliez des emplois et la taxe harcelait Les automobilistes par diverses contraintes On tua l’industrie où la France excellait L’étranger s’enrichit de nos terribles plaintes.
Le manque de moyen devenant maladif Comment penser un jour relancer la croissance On achètera moins si l’impôt abusif Prélève un supplément à l’humble survivance. Et le peu fortuné achète tout petit Car il n’a pas le choix et sa vie en dépend Il prend de l’importé c’est le plus bas des prix La qualité d’antan est hors du temps présent.
Bien sur il y a avait le moyen TVA Mais cette idée était trop claire, économique, Le petit acheteur avait peu de tracas Le luxe recevait un coup systématique Le simple nécessaire ne s’imposait que peu La chose demeurant toujours proportionnelle Le superflu donnait un impôt généreux L’excessif versait beaucoup en l’écuelle.
Mais le politicien voulant sauver le monde Plein d’idées toutes faites, ne change pas souvent Et quand inadaptée son erreur est profonde Il prétend que demain tout sera excellent. Je suis de plus en plus politiquement con Je ne vois pas comment un homme peut mériter Plus de dix smic par mois même s’il est très fécond Qu’il est source d’emplois d’argent à récolter.
Si l’on pouvait prouver dans des cas méritoires Que l’efficace est grand que l’on investit bien Peut-être envisager des lois dérogatoires Mais que tout soit bien clair que l’on ne cache rien Assez de privilèges l’impôt mathématique Se doit proportionnel sans aucune exception Plus l’on gagne plus l’on paie n’est que simple logique Les délires excessifs iront à la nation.
Payons donc en liquide et ainsi l’on pourra Porter en un guichet que l’on aura choisi Le monopole des banques ainsi s’estompera La libre concurrence limitera leurs prix. Les pousseurs de ballon, pitres télévisuels, Chanteurs expatriés journalistes gavés N’ont pas d’apports majeurs, de rôles essentiels, Les dispensant d’impôts justement calculés.
Les cumulards nantis, les gâteux “retraitables”, Ne doivent plus venir voler l’argent public L’état ne devrait pas les garder à sa table Qu’ils aillent jouer aux boules ils ont assez de fric. Quant aux malins pervers qui ont eu par hasard Une trace de souillure au casier judiciaire Qu’on ne les voit jamais même dans un placard L’état, de ces voyous, n’a vraiment rien à faire.
Que la presse cesse donc de mentir ou de taire Selon son habitude à empirer toujours D’aller vers le camp où très bénéficiaire Elle récolte les deniers des judas de la cour. Qu’elle cesse d’employer tous ces conditionnels Qui privent l’attaqué du plus petit recours À force de nous vendre le faux sensationnel La médiacratie nous tuera un beau jour.
Quelques mots pour finir, car je me mondialise, Nous sommes un septième évolué stagnant Six septièmes enviant cette relative emprise Vont nous déboulonner si nous restons gnangnans. La terre est limitée et si les hommes vont En se reproduisant à l’actuelle cadence Par manque de surface debout nous nous tiendrons Ou crèverons de faim par manque de pitance.
Quant à l’écologie ce déconnant folklore Il faudra bien qu’un jour on la dépolitise Les éoliennes bidon les solaires pléthores Ne peuvent compenser la pénurie promise Laissons donc à la science, à ceux qui parle peu De trouver l’énergie que contient la matière Et fermons le micro aux rigolos verbeux Qui quémandent des voix dans diverses frontières.
Evitons les sournois étendant leur emprise Par des moyens anciens comme le terrorisme On tolère on supporte et soudain par surprise Ce pouvoir s’organise et c’est l’esclavagisme. Enfin rappelons-nous que madame nature Tels les dinosaures d’un coup évanouis Peut faire du genre humain une simple rature Gommée un beau matin hors de son grand croquis.
Amis j’en ai trop vu et je me démotive Quand j'entends les français s’en foutre plus que moi J’en ais assez de voir qu’on atteint nulle rive Je voterai... peut-être... une dernière fois.
NĂ©o-Olucinep XIX 10 MMXII
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