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     Au dessus du ras du bol ! (texte engagĂ©)
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Expéditeur Conversation
OLUCINEP
Envoyé le :  19/10/2012 9:03
Plume d'or
Inscrit le: 1/4/2010
De: France Centre
Envois: 1007
Au dessus du ras du bol ! (texte engagé)
Au dessus du ras du bol !

Je vous l’avoue Je suis politiquement con
Depuis des décennies je regarde la France
De ne voir au pouvoir que nullards inféconds
Je me ronge les sangs devant sa déchéance.
Ils ont pour la plupart oublié la logique
Compensant par des mots le manque de savoir,
De leur langue de bois ils font de la musique
Et la démocratie est au fond du tiroir.

Car enfin, raisonnons, si l’on a d’un coté
Quarante neuf pour cent qui sont pour un machin
Cinquante et un de l’autre qui y sont opposés
En bougeant deux pour cent on change de destin.
Et ne m’abusant pas c’est de l’oligarchie
Puisque un nombre petit arrive Ă  tout changer
On ne vous vend alors que déconnocratie
En promettant demain que tout va s’arranger.

Depuis longtemps déjà “plantant des fonctionnaires
Ils poussent des impôts” a dit un politique,
La France est un pays où les hommes “exemplaires”
Ne savent pas compter ou n’ont pas de logique.
Partout la confusion est règle générale
On parle de justice, elle n’existe pas
On remet chaque jour, coupables en cavale
On a un droit géant, un merdier, un fatras !

Les soi-disant juristes ne s’y retrouvent pas,
On opprime le petit, le gros on l’enlumine.
Secret d’instruction ! Juges et avocats
Passent à la télé et s’en font des tartines.
Tous les puissant nous disent gouverner c’est coton
Donc si pour un pays la tâche est difficile
Pourquoi de nations faire un gros baluchon
Rendant les choses pires ! Il faut être débile !

Quand le peuple agonise et manque de moyens
On donne un fifrelin au SMIC squelettique
Mais sans bloquer les prix cela ne sert Ă  rien
L’étiquette grimpant à nouveau est inique.
Et pour anesthésier les douleurs populaires
Ceux qui n’en peuvent plus et que l’on martyrise
On met en première page des choses secondaires
Et le fumeux rideau cache la grosse bĂŞtise.

Il est des inepties qu’il ne faudrait plus croire
Et des merdes en ISME, on en eut quantité,
Revenons un moment aux racines d’histoire
Prenons les mots qui riment avec humanité.
Le droit est pléthorique il tue la liberté
Il suffit de savoir compter un petit peu
Pour savoir qu’il n’y a aucune égalité
Entre le petit smic et l’élu paresseux

Quant à fraternité ! Mais de quoi parlez-vous ?
Le footballeur est frère du nul télévisuel
Mais ignore l’ouvrier, l’employé, en dessous
Ce sot qui l’admirant lui procure son miel.
Il nous faudra crever ou admettre un beau jour
Qu’un peu de dictature serait à essayer
Que l’état ne doit pas cacher par des détours
Qu’il est des disciplines qu’on ne peut éviter.

Entre un protectionnisme excessif ou total
Et la porosité de frontières sans contrôle
Il faudrait pour l’Europe trouver un idéal
Nous laissant autre chose que le plus petit rĂ´le.
Vous vouliez des emplois et la taxe harcelait
Les automobilistes par diverses contraintes
On tua l’industrie où la France excellait
L’étranger s’enrichit de nos terribles plaintes.

Le manque de moyen devenant maladif
Comment penser un jour relancer la croissance
On achètera moins si l’impôt abusif
Prélève un supplément à l’humble survivance.
Et le peu fortuné achète tout petit
Car il n’a pas le choix et sa vie en dépend
Il prend de l’importé c’est le plus bas des prix
La qualité d’antan est hors du temps présent.


Bien sur il y a avait le moyen TVA
Mais cette idée était trop claire, économique,
Le petit acheteur avait peu de tracas
Le luxe recevait un coup systématique
Le simple nécessaire ne s’imposait que peu
La chose demeurant toujours proportionnelle
Le superflu donnait un impôt généreux
L’excessif versait beaucoup en l’écuelle.

Mais le politicien voulant sauver le monde
Plein d’idées toutes faites, ne change pas souvent
Et quand inadaptée son erreur est profonde
Il prétend que demain tout sera excellent.
Je suis de plus en plus politiquement con
Je ne vois pas comment un homme peut mériter
Plus de dix smic par mois même s’il est très fécond
Qu’il est source d’emplois d’argent à récolter.

Si l’on pouvait prouver dans des cas méritoires
Que l’efficace est grand que l’on investit bien
Peut-être envisager des lois dérogatoires
Mais que tout soit bien clair que l’on ne cache rien
Assez de privilèges l’impôt mathématique
Se doit proportionnel sans aucune exception
Plus l’on gagne plus l’on paie n’est que simple logique
Les délires excessifs iront à la nation.

Payons donc en liquide et ainsi l’on pourra
Porter en un guichet que l’on aura choisi
Le monopole des banques ainsi s’estompera
La libre concurrence limitera leurs prix.
Les pousseurs de ballon, pitres télévisuels,
Chanteurs expatriés journalistes gavés
N’ont pas d’apports majeurs, de rôles essentiels,
Les dispensant d’impôts justement calculés.

Les cumulards nantis, les gâteux “retraitables”,
Ne doivent plus venir voler l’argent public
L’état ne devrait pas les garder à sa table
Qu’ils aillent jouer aux boules ils ont assez de fric.
Quant aux malins pervers qui ont eu par hasard
Une trace de souillure au casier judiciaire
Qu’on ne les voit jamais même dans un placard
L’état, de ces voyous, n’a vraiment rien à faire.


Que la presse cesse donc de mentir ou de taire
Selon son habitude Ă  empirer toujours
D’aller vers le camp où très bénéficiaire
Elle récolte les deniers des judas de la cour.
Qu’elle cesse d’employer tous ces conditionnels
Qui privent l’attaqué du plus petit recours
Ă€ force de nous vendre le faux sensationnel
La médiacratie nous tuera un beau jour.

Quelques mots pour finir, car je me mondialise,
Nous sommes un septième évolué stagnant
Six septièmes enviant cette relative emprise
Vont nous déboulonner si nous restons gnangnans.
La terre est limitée et si les hommes vont
En se reproduisant à l’actuelle cadence
Par manque de surface debout nous nous tiendrons
Ou crèverons de faim par manque de pitance.

Quant à l’écologie ce déconnant folklore
Il faudra bien qu’un jour on la dépolitise
Les éoliennes bidon les solaires pléthores
Ne peuvent compenser la pénurie promise
Laissons donc Ă  la science, Ă  ceux qui parle peu
De trouver l’énergie que contient la matière
Et fermons le micro aux rigolos verbeux
Qui quémandent des voix dans diverses frontières.

Evitons les sournois Ă©tendant leur emprise
Par des moyens anciens comme le terrorisme
On tolère on supporte et soudain par surprise
Ce pouvoir s’organise et c’est l’esclavagisme.
Enfin rappelons-nous que madame nature
Tels les dinosaures d’un coup évanouis
Peut faire du genre humain une simple rature
Gommée un beau matin hors de son grand croquis.

Amis j’en ai trop vu et je me démotive
Quand j'entends les français s’en foutre plus que moi
J’en ais assez de voir qu’on atteint nulle rive
Je voterai... peut-être... une dernière fois.

NĂ©o-Olucinep XIX 10 MMXII

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Sujet :  Expéditeur Date
 » Au dessus du ras du bol ! (texte engagĂ©) OLUCINEP 19/10/2012 9:03
     Re: Au dessus du ras du bol ! (texte engagĂ©) RIBEIRO 19/10/2012 9:09
     Re: Au dessus du ras du bol ! (texte engagĂ©) yoledelatole4 19/10/2012 9:12
     Re: Au dessus du ras du bol ! (texte engagĂ©) Noel-Opan 19/10/2012 9:32
     Re: Au dessus du ras du bol ! (texte engagĂ©) MissTerre 19/10/2012 11:06

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