Tourments .

Et des soubresauts fractals qui n’en finissent pas de finir
Et des hoquets de torpeur qui n’arrêtent pas de commencer
Et des chagrins engloutis jusqu’à l’étouffement ultime
Et cette vie d’artifices qui pose et repose des questions .
Et cette fracture de l’enfance qui altère jusqu’à la déraison .
Pourquoi cette fureur de vivre pour mourir plus vite ?
Et ces pétards gluants qui effacent tout souvenir .
Et cette drogue qui vous bouffe jusqu’à vos vouloirs .
Et cette vie qui ne vit plus que pour mieux souffrir .
Et ces alcools qui vous enivrent jusqu’à la folie .
Et ces pourquoi sans fin qui vous rongent les nuits .
Trop , c’est trop puis un jour la délivrance enfin
On saute d’un pont plus haut qu’une tour sans regret
Enfin la délivrance , mourir par peur de ne pas vivre .
Il est des désespérances juvéniles inaudibles aux cœurs endurcis !
Que ton sommeil soit plus doux que tes rêves tourmentés , ami !

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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .


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