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Tyrannie Au nom de qui, au nom de quoi, Porte-t-on le fer et les flammes Jusque dans nos murs, sous nos toits, Pour engloutir toutes nos âmes.
Au nom de qui au nom de quoi Détruisons-nous toute morale, En poussant des cris de putois, Et redevenons des vandales.
On pille, on viole, on tue, Et l’on engendre la misère, Puis on érige des statues A tous ces mauvais janissaires.
Prétextant, la démocratie, On ferme les yeux sur le crime Et les tyrans que l’on gracie, Pour qu’ils deviennent nos intimes ;
Au nom de qui au nom de quoi, Ne prenons-nous jamais le glaive, Devant le sourire narquois De ces ennemis de la trêve.
Au nom de quoi, au nom de qui, Refusons-nous de reconnaître Qu’ici bas, tout bien mal acquis, Ne doit pas trouver de maître.
Tous ceux qui font de la terreur, Un moteur de gouvernance, Sont dans la terrible erreur, Tirons en donc les conséquences,
En refusant la tyrannie, D’où qu’elle nous provienne, Nous refuserons l’infamie Créatrice de toute haine.
Capricorne, le 22/06/2011
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