Lorsque les cavaliers escortent le train du bonheur
Une fumée noire embaume le ciel de ses couleurs
Et les trompettes annoncent la récolte d’un café
Où l’on entasse le précieux trésor dans les paniers
Quand le village danse la Colegiala avec ses enfants
Et les sacs remplis de grains vibrent dans les chants
Tout le monde monte à bord dans les wagons rythmés
Dans les arômes du café au fond des tasses enchantées
Lorsque la belle Colegiala se trémousse dans la chaleur
D’une boisson qui régale le palais des hommes de cœur
Amoureux qui réveillent les sens d’un été torride en feu
Quand les cavaliers agitent leurs mouchoirs avec un adieu
Et le dernier train du café disparaît à l’horizon des Andes
Les cuivres éteignent leurs profondes notes d’offrandes
Dans la fumée de l’Arabica grillé dans des nuages laiteux
Où l’on déguste avec amour la saveur dans la joie des cieux
Alain JANOCHA
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Avec un bon café; on danse