Plume d'or Inscrit le: 2/1/2011 De: Envois: 791 |
DE LA FERVEUR D'ECRIRE! - (Chant 2 ) De l'ouvrage accompli , le Bel Ecrit survole, Pareil au grand Soupir des vents mourants, allant D'Aile, un balancement langoureux doux et lent Puisqu'en l'Instant, pondu, le Poème s'envole !
D'un vol agile étendre un or, ma plume sur La vierge feuille blanche et de bons mots, avide, Accueillir ma Douleur en sa forme gravide Et mon Désir ultime en chute d'un vers sûr !
Du vif écoulement, rageur, le voulant tel L'os emplumé trempé dans l'encre d'amertume En ses saisons, fuyant, de l'éclatant " Vertume ", L'éphémère promesse en son ennui mortel.
En noire Nuit, mon "Oeil" vif, voit comme un clair Jour Et de Son Vide plein d'Amour, mande la Muse, O cruelle parfois à ce jeu qui l'amuse Aux maints frémissements des ailes alentour.
Pleure ma rage et la sourdement maudissant De ne point m'épargner la terrible Souffrance, En flots me vient alors les regrets à outrance, Effloraison des vers en l'Ecrit florissant.
Plume d'or au vertige entier de mon Seigneur: " Amour ", je l'ai nommé, empli de Sa Présence, Qui de l'humain élan, de forme, fut " absence " Invisible-Vivant en Son insigne Honneur !
Une plume à la main et le front semé d'or, Je vais vers l'Infini de la Sainte Promesse, Mélancoliquement en " Joie " et allégresse, L'Etoile est mon Berger, poétique Âme encor' !
Du Poëte, la Mort, ses vers auront "Raison" ! Dans l'Instant sublimé devenu ' Poésie ', Plus, il n'éprouvera l'odi.euse hérésie, De l'Esprit savourant l'Eternelle assaison !
Sur pelure d'oignon, certains pondent des vers, O Songeur Inconnu, ceux-ci te sont dédiés; Au dilemme d'amour, tant de heurts remédiés, D'un Eveil fulgurant, serez-vous: " Un-I-Vers " ...?
O solitaire Mort, ô, dernier froid baiser Sous le voile éthéré d'une brume impalpable, Poëtes, fuyons vers un monde moins coupable Où la lyre vermeille, plus ne viendra léser...!
SAINT-AMOUR.
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