C'est de ma fenêtre que je vois ces paraboles sonner
En l'air du temps la raison et la conscience des
Droits de l'homme, débusquer, ouvrir dans les grands
Ensembles la voix de la liberté, des droits de l'homme,
Du respect de leur dignité et penché sur le bord
De cette fenêtre j'aperçois toute conscience confiante
En la raison de son état considérant ses droits
Universels, ses libertés et niant parfois malheureusement
Ses obligations lorsqu'affaiblis ou éveillés durant le temps
De leur adolescence, refusant d'obtempérer chassés
Par force et conviction en leurs consciences des réalités par
Une cupidité, une avidité sans nom, portés par
Nécessité à l'exercice de leurs capacités, privés de
La jouissance de leur enfance souhaitant nonobstant
Plutôt que de vivre mourir, je déséspère et entre en
Guerre contre l'ignorance du savoir, le refus des lois
Parfois l'impatience, le besoin imminent de l'homme

Dont la dignité déçue est portée en étendard
Par des citoyens exacerbés, tutoyés, mortifiés,
Manipulés par une agitation immonde en cette
Acceptation d'une funeste condition ; de deux
Choses l'une, accepter de vivre avec modération
Pour la plupart d'entre nous, jouir d'un avenir
Possible garant de l'équilibre des chances que
Le mérite des uns interdit aux autres car il
Faudra bien dire le veto qu'une concurence
Qui ne dit pas son nom impose au partage même
De l'économie monde, ainsi donc sommes-nous
Obligés de reconnaître la donne malhonnête
Autour de laquelle s'agrège l'amplification
D'une mal répartition des efforts et par conséquent
Des revenus sans occulter la jouissance des
Richesses de ce monde dans lequel des délocalisations
Abondent et triomphent plus encore par l'accentuation
Des écarts innomables entre un seuil de pauvreté
Devenu politiquement correct, abject, foulé
Par de prétendus développements quand ces derniers servent
En réalité l'enrichissement fécond des argentiers
Qui les ont initiés, acceptés, encouragés afin de fournir
Du pain que la faim soit-disant ignorante apllaudit
De ses mains décharnées, ne voyez-vous pas grands
De ce monde que votre aveuglement, votre responsablité

Tue, décime des villages entiers pendant qu'à
Satiété vous permettez d'élever certaines cultures
Au rang de demi-Dieu, ouvrez les yeux
Et financez donc cette robotisation informatisée
Non point en vos réserves seulement, élevez la
Condition des hommes au rang de cet idéal
Délaissé dans lequel se réfugient, s'accumulent

Vos erreurs, l'irrespect de l'étendue digne de vos
Pouvoirs édictés avec humanité dans votre
Plus que pertinente, bienveillante déclaration
Des droits de l'homme et du citoyen, il se pourrait
Alors que la providence vous vienne en aide et
Facilite son application par une adhésion unanime
Pourvu que se libèrent ces énergies nécessaires
A l 'éveil de la conscience d'une société civile
Politique généreuse et confiante en l'avenir souverain
De notre humanité pourvu encore que soient
Etablis les critères sur la base desquels très vite
Se solidifierait cette instabilité qui vous agite
Tant, ayez confiance, l'armement des uns et
Des autres, leurs désarmements, le partage
Des terres, le respect des cultures et des religions,
La répartition géographique des travaux, l'éducation,
La santé, la prospérité ne sont l'affaire en réalité
Que de quelques richesses équitablement distribuées
Mais voilà qu'il vous faudrait faire fî de l'orgueil, lors
De la déraisonnable frustration du déclassement
Et de la décompétition des ordonateurs de cette
Mondialisation suffoquante dont l'épuration par


Le contrôle des flux monétaires s'impose à
L'évidence, nonobstant, il serait alors possible de
Confier contre quelques garanties établies la
Substance de l'élévation des nations au rang
Que la dignité impose à votre discernement
Afin que se taisent enfin ses guerres, l'exaspération
Des peuples écrasés par nos immondices, asujetis
Comme de misérables lépreux pendant que se déportent
Les actions de ces hommes en de substantielles
Condamnations vers leurs comptes cachés, encouragés
Parfois par la lumière de vos cupidités, brisez
Ce fer, encouragez, soignez, exaltez la nature humaine
Fière, elle communiera en vous-même par
L'amour de vos bonnes actions, sortez de cette
Peur éhontée, ouvrez vos yeux, descendez de
Vos strapontins, activez les réseaux que sont
Les associations à but non lucratif, déverssez
Ce trop plein, cette lie qui vous ronge et crée
Ce vide, cet ennui qui vous entrave, vous mire,
Vous enveloppe et finit par vous déstabiliser,
Vous êtes honnêtes, courageux, ordonnez
Donc l'avancement de ce progrès sans lequel
Vos enfants ne pourraient que souffrir du pire
Avant que celui-ci n'advienne en vos regrets
Et que s'élève dignement, Messieurs, la paix
En le respect de ces droits de l'homme et du citoyen,
Votre serment ; à Abdelkader ce poème est dédié
Pour l'Algérie ainsi que toute mon amitié.

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