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Du vent Ton corps est nu comme une nymphe Et dans ta voix, mon cœur ému, Entend l’âme du mont Olympe ; Mon sentiment vole puis mue.
Quand le ruisseau coule et murmure, Ce son ténu, je l’entends bien, Je quitte alors ma vieille armure, Tout ce que j’ai, c’est mon seul bien.
Et je m’endors sur ma barrique, Je me permets de naviguer, Au large, vers les Amériques, Et continue à divaguer.
Je regarde, ma vie s’écoule, Tout comme l’eau du beau ruisseau, Et puis ces cris, là , dans la foule, Je ne suis pas J.J .Rousseau.
Mais je voudrais pouvoir vous dire, Que l’Emile, je le connais Et sans vouloir vous le relire, J’en resterai fort étonné.
Ton corps est nu comme une nymphe, Je donnerai toute ma vie, Un peu de sang, toute ma lymphe, Pour me passer de mon envie.
Ecoutez-moi sans me maudire, Ce qui prouve votre bon cœur, Ces quelques vers sont mon délire, Je les écris avec douceur.
Hélas j’écris pour ne rien dire, Cette leçon est ma rançon, Qui vous fera, bien sûr sourire ; Ces quelques vers sont ma chanson.
Capricorne, le 18.06/2010
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