Le sinistre des vents ensemence des peurs
à l’aplomb de ces sols guerroyés de fureur.
Les cyniques des temps ardemment contribuant
d’un plomb bien trop pesant à taire les pénitents.

Effrangé par un deuil mais courant dans les erres
le fond sombre et plissé signe grave de qui ment
sa course sur toute place de ce monde en misère
et son ombre démente recouvrant des amants.

En cela regardant comme nuages noirs
d’un horizon voilant des poternes à terre
La peste de ses mots empestilant les soirs
quand déclinent des vies déclamant des Pater.

Et la bête toute immonde qui gévaude à envie
déglutissant le monde d’une salive sulfure
sous ce ciel moiré de tant d’éclairs d’azur
où basculent des morts de la mort vers la vie.