A cette époque là, j’étais un bel enfant,
Et ce beau souvenir, toujours m’hantera,
Je joué tranquille chez mes grands parents,
Avec mon gros chien et mes quatre chats,
C’était un jour de soleil, je vous raconte ça.

Le soleil frappa sur notre maisonnette,
Un petit lézard escalada la murette,
Grimpant doucement, direction ma fenêtre,
Comme voulant m’annoncer la petite bête
La venue du printemps, elle était chouette !

Sur notre acacia, chanta une alouette,
Plumes panachées, une jolie tête,
D’une voix aigue, un genre opérette,
Elle semblait heureuse la petite bête.

Moi dans tout cela, j’étais stupéfaite,
Le lierre tapissait, presque la murette,
Le soleil lumineux, me rendait si heureuse,
Qu’une chansonnette je fredonnais joyeuse.

J’ai aperçu un papillon, ses ailes ouvertes,
Rouge, bleu, marron et une plume verte,
J’ai trouvais cette plume pleine de mystère,
Et toute étonnée j’ai dis à mon grand père.

En le regardant, je ne voyais que ça,
Cette plume verte ma vue éblouira,
Et sa plume verte, soudain m’inspira,
Elle était la plume verte de mon espoir.

Sur notre maisonnette le soleil frappa,
Et sur sa murette un lézard escalada,
Sur notre acacia une alouette chanta,
Une chanson douce, me donnant espoir.

L'espoir de ne pas oublier cette journée là
Et la jolie époque que j’étais enfant, la-la-la.
Beauté de l’enfance et charme d’un printemps,
Aujourd’hui je suis triste, l’enfance n’est plus là.

Ni même pas la jeunesse, je n’ai plus vingt ans,
Depuis si longtemps ! mais la poésie est près de moi,
Et les souvenirs de mes anciens printemps,
Qui rends mon âme jeune, comme à mes quinze ans.

Paquita