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Vents contraires (à Moume et par Paul, **mes crayons) Sous grande obédience où les cieux s´accordent, Des nuages s´en vont vers un muet couvent, Sinistre refuge qu´aura choisi le vent Pour être ce souffle des chagrins qui mordent.
Eux, les coeurs arrachés, valsent au rythme lent De mélancolie cependant qu´au dehors Leurs sourires taisent un diable mis au corps, Promesse que d´enfer leur est donné l´ élan.
Le chasseur épie, sa proie est leur mal, Il attend que cesse toute résistance, Ce tueur qu´on nomme la désespérance Et qui fait que l´homme est aussi animal.
Tapis dans le Bonheur, quelques coeurs resistent, Il se font promesse qu´une bonne étoile Peut leur faire hisser haut la belle grand-voile Qui porte au bel espoir qu´enfin ils existent.
Tadamadon
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