Un jeune couple, mon grand père , ma grand -mère
ben ils s'aimaient , ils se marièrent
ils eurent huit enfants
dont ma chère MAMAN
ils vivaient en toute simplicité
entre eux , il y avait tant de complicité
ils n'étaient pas très riche mais appréciaient leur vie
ils s'aimaient , s'aidaient , vivaient en parfaite harmonie
un jour , la maison perdit une poutre
c'était mon grand père , voyez ce que ca va foutre
maman quitta l'école pour travailler
afin de garder l'équilibre du foyer
des années passèrent
elle vécut des jours au gout amer
ma "petite" maman est devenue une femme
dans ses yeux innocents , on voyait une flamme
difficile de porter le poids sur une seule épaule
ses frères et soeurs sont petits , elle pleure mais personne ne l'épaule
pardonnez moi si je brule les étapes de cette histoire,
là , maman s'est mariée souhaitant fuir le noir
elle trouva pire
elle s'est jetée dans la gueule du vampire
un mari dictateur
tout sauf protecteur
compréhension , affection et attention n'existaient pas
pour cet homme , qui est PAPA
mais après la pluie , le beau temps
après tant de souffrances , elle eut un enfant
pour elle, ce fut une chance , une nouvelle vie
qui s'offre à cette femme qui n'est au fond que jeune fille
l'enfant c'était MOI
mon sourire, pour elle était un empire
dont elle était le roi
depuis ma naissance, elle viola les lois
je ne sais comment remercier cette femme
qui , pour moi a supporté tant de lames
qui la tranchèrent , pourtant elle ne versa point de larmes
la foi , la foi et encore la foi, c'était son arme
je lui dit , maman t'as tant supporté , souffert et enduré
elle répond Dieu est grand , les souffrances sont un test et je réussirai
maman je veux tant t'offrir
pour cet amour dont tu m'as comblé
et dont tu n'as goutté que d'après tes souvenirs
ce poeme est pour TOI
je le partage avec ma moitié , permets le moi
mon unique amour que j'ai trouvé dans cette OASIS d'amour
qui me fait tant oublier ma peine et me fait aimer chaque jour !

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La poésie est à la vie ce qu'est le feu au bois. Elle en émane et la transforme.


[Pierre Reverdy]