La câline à ses cheveux noué
Tu descends Parsiphal enroulé
Dans l'obscur qui t'éreinte
T'étreint et te fascine
Pauvre quêteur de songes
Main tendue vers l'oracle
Le ciel aussi muet
Egorge les dernières vagues
Nul oiseau entre vous
Depuis les moyens-âges
Vous êtes seuls en l'amour
Flammes anciennes sans souffle.
Qui voudrait vous unir
Vous perdrait en poussière
Il n'est pas d'opéra
Que l'orchestre n'affale
La voile noire s'avance
Au loin dans son erreur
Eliande sortilège
Coulera sans un cri.
----------------