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Nos mères Nos mères Hommage à ces Étoiles
Nos mères En hommage à ces Étoiles Dédié à mes amis Gérard et à ma regrettée Isabelle En écho au sublime poème « Claire » des Contemplations de Victor Hugo.
Quoi donc ? La vôtre aussi ! Etres clarteux qui passent. Ô songes lumineux ! Pourquoi faut-il ainsi Que le sort soit cruel, que nos mères trépassent, Jusqu'aux cris de nos nuits, à toi Ciel obscurci ?
Oui ! Dieu les a cueillies, Ô ces fleurs éternelles, Qui caressent notre âme, oui, pourquoi ce Dessein Quant à Dieu de cueillir ces roses immortelles ? C’est ainsi. C’est la Loi du Retour à Son Sein.
Il ne faut le blâmer, il nous faut l’acclamer, Que console la joie en l'espoir des aurores ! Mes amis, dépassons tant de fiel à clamer Quand s'élèvent nos chants aux Astres qui l’honorent.
Oui ! Le sort est ainsi. Ô l'éternel sanglot De l’amour du Divin en l’amour de nos mères. Que de soins dans leurs jours dans la nuit du tombeau, Puis ces fleurs, puis ces pleurs, à leurs vies éphémères !
Pourquoi, cet aquilon, enfer de nos saisons ? On t'implore, Seigneur, Ô Lumière divine, Fais de nous, papillons aux légères chansons ! Éclaire le matin quand le Soir nous ravine !
Le miracle est bien là pour nous, âmes en peine : C’est qu’en nos doux printemps, nos espoirs sont pendus, Nous les avons connues, Ailes d’amour sans haine, À l'Art de sublimer ces instants suspendus !
Puis leurs âmes en rais, en ce temps abattu, Clament des Éthers purs : "Arrimez-vous aux cimes, Contemplez notre amour, préservez ce flambeau ! Dépassez les nuées, et sortez des abîmes, Nous brillons dans l'azur, dans l'Azur toujours beau !
Vous, qui savez l'amour, ce soleil ne s'est tu !"
Nous, qui sommes sur terre, atterrés par tant d’ombres, Délaissons nos pâleurs, les lueurs pour dessein ! Du plus haut firmament, sortez-nous des pénombres, Purs amours de mamans, rendez ciel notre sein !
Le cœur de Julien Fin mars 2024 Sous copyright
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