Novembre embrasse ma vie sous le joug des feuilles mortes
En un feu d'artifice laissant ici et là un parterre de mille couleurs
En face de cette chambre s'enlacent les recueils qui escortent
Les parfums et délices de la terre en guise d'antidouleur

Novembre embrase mon être par les vents qui l'abritent
Comme une valse à contre jour du temps qui défile
Déposant à ma vue l'ambre qui aux bouts des branches s'agitent
Le bal se conjugue d'un toujours à la renaissance prochaine d'un pistil

Novembre embrase les tableaux que seront pour moi hier et demain
La nature s'en fait l'écho à la faveur de la douce saison de l'automne
Sans aucune mesure une mélodie en son espace fredonne
Que Décembre est à l'approche mais attendons ceci n'est pas la fin

Car Novembre embrasse tout les mois de mes années
Tu es mon univers celui où le plus profond de moi somnole
Je te dédis ces quelques vers toi qui me procure ma liberté mon envol
Oui toi Novembre qui sera éternellement une fleur qui ne peut faner...

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