Comme une fleur fanée par un amour interdit perdant ses pétales,
Comme l'automne qui fait perdre aux arbres des feuilles de métal,
Comme l'hiver qui gèle tout ce qui voudrait pousser mais qui meurt,
Comme le froid qui frappe mon visage, coule sur mes joues les pleurs.

Comme l'orage qui gronde comme si le ciel était habité par la colère,
Comme la mer qui se déchaîne ramenant dans ses vagues les pierres,
Comme l'ouragan qui ravage tout ce qui se trouve là, sur son chemin,
Comme la pluie fine qui tombe sans arrêter changeant certains destins.

Comme l'aube qui fait rougir le soleil au petit matin d'un été trop chaud,
Comme la rosée qui fait frémir les grandes feuilles vertes des roseaux,
Comme la pleine lune qui se lève rouge sang enflammant la nuit étoilée,
Comme le coucher de soleil qui perd sa douce lumière pour se coucher.

Comme la vie qui s'enfuit avec le temps qui passe souvent trop vite,
Comme la peur qui me ronge sans arrêt me détruisant sans limites,
Comme l'amour qui s'immisce dans mon esprit en volant mon cœur,
Comme l'interdit qui me détruit si souvent, à cause duquel je meurs.

Calliopé37