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Les Retrouvés -À mademoiselle Clara M.
Souvent, au soir d'été, je reste sans sommeil De l'ombre sur le cœur, rejoindre la caserne Où la flamme du monde pose sur Saverne Le rouge de vos yeux au coucher du soleil.
Je n'ai de l'horizon, pour ce regard vermeil, Que l'instant d'un baiser où le parfum gouverne Mille pétales d'or dessinant votre cerne Noir d'amour au profond de l'azur sans pareil.
Mourantes de veiller sur le champ de l'enfance, Vos suprêmes visions, ployées sous l'offense, Se fondent mollement aux confins des sentiers
Quand, la joue toute humide et les paupières closes, Aux chagrins de la nuit vos voiles tout entiers Mêlent une larme à la senteur de mes roses.
Août 2019
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