Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
CAFARD Il était un gros « cafard » Qui passait comme par hasard, Au chemin derrière chez moi, Par la route du désespoir.
Il était moche, sans espoir, Tacheté des idées noires Une inquiétude me rapporta, Et mon esprit se transforma.
Il a essayé de m’avoir, Tournant au tour de moi, Je plaisantais de le voir, Si faible et impuissant.
Je me suis mise à chanter, Un genre de paso-doble, Voyant ma grande gaieté, S’installa chez le voisin.
Je lui ai dis, ciao vilain cafard ! Ne viens plus jamais chez moi, Rien de tout tu obtiendras, Je refuse tes idées noires.
Je pense en positivité, Je creuse dans la gaieté, De la vie son bon côté, Je profite toute la journée.
La vie est trop magnifique, Pour penser au dramatique, Tes idées sont maléfiques, Et les miennes féeriques.
Dehors cafard du malheur ! De toi, non ! je n'ai pas peur, Je connais un parfum bonheur, , Qui a germé dans mon cœur !
J’apprécie les belles fleurs, Les plantes et les oiseux, Les forêts et les animaux, Et le soleil lumineux.
Et de toutes tes angoisses, Je fais offre et je fais grâce, Je possède une puissance, Qui s’appelle réjouissance ! A toi je te nommerais, Noir cafard méchanceté, Qui angoisse et fait pleurer,
Et qui cache la beauté De notre bel univers, Derrière tes noires idées.
Paquita
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