Fille du printemps
(A ma fille)

Sur le bûché des ans s’enflamment en ton sein,
Mille et une images avec pour seul dessein,
Joies et bontés vécues sous l’aile d’une étoile,
Comme pour esquisser une nouvelle toile.

Aux portes de l’amour n’entend aucun discours,
Seul ton cœur trouvera dans ses yeux de velours,
Une infinie douceur et saine intelligence,
Prélude d’harmonie et grande confiance.

Au creux de tes soucis quand le ciel se fait gris
Jusqu’au bout de la nuit, courts vite sous l’abri,
Puis patiemment, sans bruit écoute le silence,
Ton âme te dira la meilleure défense.

A l’hiver de ta vie oppressée par l’ennui,
Tu verras l’univers devenir ton ami,
Ton complice averti pour tourner cette page,
Précisément remplie au cours de ton voyage.

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