Nous nous extasiions devant Bal el Mansour
Quand des femmes en transe et habillées de blanc
Secouant leurs cheveux et tout le corps tremblant
Surgirent en poussant des cris à rendre sourd.
Des fiers Aïssaouas c’était le grand Moussem.
A Meknès rassemblés ils faisaient le spectacle
Et il ne fallait pas devant eux faire obstacle
Ou s’habiller de noir, couleur qu’aucun d’eux n’aime.
C’était la grande fête et malgré le temps lourd
La foule dans les rues était dense et compacte
Et se précipitait telle une cataracte
Qui grossissait soudain à chaque carrefour.
De Moulay Ismaïl la grande capitale
Grouillait de toute part : Touristes, pèlerins,
Badauds et habitants, au son des tambourins
Vibreraient jusqu’au soir, lorsque la nuit s’installe.
Nous, pauvres étrangers tout remplis de méfiance,
Nous scrutions nos voisins et serrions dans nos poches
Nos papiers, notre argent. Nous avions la pétoche,
Nous n’avions jamais vu une pareille ambiance.
Adn 08.11.2016
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