Derrière les barbelés, des corps étendus sur le pavé...
Des pères de famille, des mères autrefois humiliées, des enfants
Au corps à demi-calciné dans ce décor morbide où l'horreur est née.
Emporté au loin, le coeur des aliénés
Rejoint une terre d'asile tellement espérée
Où la souffrance n'est plus et leurs corps décharnés
Soulignent le contraste avec leurs âmes ainsi élevées.
Les monstres, d'anciens forcenés,
Se glorifient de leurs crimes, combien d'exécutés...
Le témoignage des victimes qui ont échappé
A un sort terrible nous permet
De prendre conscience du massacre ainsi perpétué.
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Préservons ce don précieux qu'est la vie....