CÅ’URS DE PIERRE POURRONT TOUJOURS CREVER LES ANGES !
Dors, bébé, dors…Et dors de ce dodo étrange
En ton sommeil tu nous effraies et déranges
La pierre que nos seins auront gagnée au change…
En voulant voir bébé enfanté plusieurs fois
Les plus grands ont encore abusé de leurs droits
Par la mère qui l’a eu dans son ventre et son rêve
Par la mer qui l’aura rejeté sur la grève.
CÅ’URS DE PIERRE POURRONT TOUJOURS CREVER LES ANGES !
J’imagine bébé, mon enfant à ta place
Bercé par le ressac de ces âmes de glace
Heureux de leurs pouvoirs faits de sang et de crasse…
Pouvoir d’homonymie…
La mère devient mer
Pouvoir d’ignominie…
Mourir du lait amer
D’une mer qui t’aura recraché sur le sable…
Ce soir, je dormirai d’un sommeil improbable !
A.Alloun.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!