Ma vielle horloge me parle
sa bouche de métal usée
Laisse le temps s'échapper
Par les secondes de son râle
On ne lui laisse jamais
Un tant de repos réel
Pour qu'elle puisse rebelle
De l'histoire nous conter les faits
Elle voudrait, mais la loi universelle
Regarde cet horizon sans fin
Pour l'obliger comme destin
D'égrener inlassable saisons éternelles
Si elle stoppe son balancement
LÃ le temps poursuit sa course
Elle son dessein est, comme grande ourse
De poursuivre régulière, son cycle dément
On ne lui demande pas de courir
Mais d'être précise pour ne pas me perdre
Dans ce labyrinthe prêt à me soumettre
Rappels sordides et m'obliger au repentir
Pour ne pas avoir suivi seconde, Ã me servir
☼ŦC
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux