* Musique : Brian Crain - Softness and Light.







* Mots Porcelaines.


- Faut-il que vous m'aimiez, Vous, de songes à ma bouche,
Quand vos rêves me touchent d'étoiles envoyées
Et que d'une posée le frisson fut la course,
De la lumière douce sur mon corps, éveillée ?


Faut-il que je vous vois, là, baignant dans mon âme,
Au plus près, au plus pur de Notre éternité,
Qui se cherche de Vous dans cette immensité
en volutes d'Aimer de nos rondes de charme ?


Faut-il que mon regard au votre se mélange,
Quand se pose de l'Ange à ce Ciel qui frémit,
L'invisible qui prie à se fondre aux louanges
Ou la main de l'étrange le frôle d'Infini ?


Faut-il que d'Ailleurs deux Moments s'appartiennent,
Vos secondes aux miennes ont d'Amour le cœur
Ou s'évade la peur au dormant d'un Poème
Dans l'étreinte suprême sous le voiles des heures ?


Faut-il que de vous, en silences de soirs,
A l'esprit de vos joues et reflets de miroirs
Vous fûtes de l'espoir l'Affection de nos "Nous" ?


Faut-il que nos noirs et nos blancs se ressemblent
Quand s'enlacent à tout prendre chaque mot qui se lient,
Et sanglotent la nuit, se serrant au plus tendre
En deux bras qui se tendent d'oublis mélancolie ?


Faut-il que je vous Aime en des pleurs à vous lire,
Quand mon Ciel chavire, le nuage n'est pas loin,
Je vous sais, d'une échelle, retrouver mon chemin,
Consolant à tous vents les larmes de ma Lyre ?


Faut-il que d'Un Plus Haut le hasard fut Divin,
Nous prenant par la main et croiser nos reliures
Lui qui veille au Bien et s'endort de lectures
En doigts sur couverture dont il reste gardien ?


Veillez à me cacher à me garder encore !
Veillez à m'enrouler dans votre fil d'or
Celui qui de mon nu Approche l'inquiétude
Le regard cerné d'abandons solitude ...


Ne voyez au plus près de mon regard baissé,
D'Animal blessé en des pas de confiance
Que la crainte de flèche qui pourrait encore tuer
Le fragile accordé aux bras de la conscience.


Je souris à vos doigts me cherchant d'une étoile,
Quand je penche sur Vous mon visage caché,
Un nuage poussé au baiser de l'astral
Au souffle virginal par les Cieux, accordé.


Et puisque je vous touche au point de ne me voir,
Je vous Aime reflets de mon "âme de verres"
Résonnant au cristal où se noient d'Univers
Toutes les sources claires qu'il nous reste à boire.


Emotions vives...
La plume tremble.

A/Aïna
2/06/2014








* Merci à ceux et celles qui passeront me lire.

* Amitié poétique.