Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
UNE MOUCHE FAROUCHE C'était l'été aux heures creuses, Il faisait beau j'étais heureuse, Devant ma fenêtre je lisais , silencieuse, Une mouche derrière la vitre ose.
Me regarder comme une bête curieuse, Soudain, saute sur mon cahier de proses, Avec ses pattes malpropres et crasseuses, Elle salit mon écrit de "patte de mouche".
Et moi pour me venger pleine de ruse, Et avec mon astuce de fine mouche, Je lui aie soufflé sur ces ailes rousses, Elle s'est envolée fâchée et très farouche.
Quelle mouche avait piqué, à la mouche ! Pour devenir si fâchée et si farouche ! J'ai compris qu'elle était vexée, la mouche, J'ai continué à lire, j'ai fermé ma bouche.
Car il ne faut jamais déranger, une mouche, Lorsqu'elle se pose, même sur ta bouche. Surtout si c'est une mouche curieuse Très cultivée et poétesse avant toute chose, Qui aime lire les textes en vers et proses.
Paquita
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