Balade au pas de Roland au village d'Itxaxou

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Hier sur le chemin qui menait vers les cimes,
Passé le petit bois après le ru chantant,
J’allais vers ma jeunesse haut-lieu de mon estime,
Je chérissais son ombre avec un cœur d'enfant

L’odeur des verts sommets où l’herbe grasse et fraîche
Sous le ciel des vacances embaumait nos printemps
Main dans la main, heureux, nous allions vers la brèche,
Vers ce sommet radieux qui vit un jour Roland.

Nos quinze ans se moquaient de l’histoire de France
Quand, jusqu’à nos genoux, l’eau glacée du torrent
Couvrait nos cris joyeux et nos baisers d’enfance

De ce bonheur d’hier je retrouve l’essence
Peu de choses ont changé de cet enchantement
Si ce n’est un repos que j’accorde à mes ans.

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas