La margelle du puits chante la profondeur
Trahissant le trou noir et le morne silence…
Qu’ai-je à me souvenir de ma verte candeur
Et à trop m’approcher du seau qui s’y balance ?
Dans le puits me jeter lesté de tous mes maux
Et plonger avec moi les prescrits de mon verbe…
Ou du bord démasquer dame mort et sa faux
Pour qu’un jour sous son drap je me couche superbe…
Sur l’obscur - détracteurs : la poulie et le seau
Mobiles salvateurs portant alternative…
Que s’étanche ma soif des noirceurs de mon lot
Dans le puits très souvent se ressource l’eau-vive.
A.Alloun
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!