Les inséparables (mémoire d’une lycéenne),


Le jour, la nuit, nous étions toujours ensemble,
Sa présence m’importait, en cours et en chambre,
Il était lumineux, aujourd’hui encore j’en tremble,
J’aimais surtout son habit, couleur ambre.

Un jour, sans savoir pourquoi, je l’ai perdu,
Je l’ai cherché, appelé, mais en vain
Je ne savais plus que faire de mes mains,
Sans lui j’étais aux yeux de tous, nue.

Ce fut mon premier, mais non le dernier,
J’ai perdu avec eux le goût des cours,
Je les dessine souvent sur mes cahiers,
Je les soigne, avec beaucoup d’atours.

Le premier était sensiblement moins évolué,
Que celui qui est avec moi actuellement,
Ce dernier est plus rapide et sophistiqué,
Quand je le touche, je suis totalement dissipée.

Je pense que celui-ci je vais le cacher et garder,
Car sans lui je pense que, de tous, je serais séparée,
Car nous sommes vraiment inséparables,
Comprenez !, je ne peux vivre sans mon portable.



Antoine

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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
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Antoine

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