A mes amis poètes, compagnons de toujours,
je dis mon amitié.
A tous mes frères poètes, que la maladie ronge ou que le corps trahit,
je dis mon amitié.
A celles poétesses aux blessures profondes,
je dis mon amitié.

Il n'est que de vous lire,
pour apprécier chaque jour,
cet enfant de l'amour,
le verbe partager.

le pays où je vis est un pays sans fin.
Les plus grands géographes n'ont pu cartographier toutes ses étendues.

Par bribes je vous lis,
calme mon appétit,
ma corde sensible vibre,
au vent de vos écrits.

Le goût des choses simples,
comme des grands voiliers,
mène le voyageur,
loin des rives de l'ennui.

Avec vous, j'apprends à regarder plus loin.
Avec vous, j'éloigne les pensées qui abiment le coeur,
je remplis d'émotions mon corps et mon esprit,
laissant voguer les sens en totale confiance.

Amis poètes, merci.

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Je crois à la force de la poésie