LA MORT SANS REMISSION

La maladie fut trop rapide,
Alors tu n’as pas eu de temps.

Mon cher époux, mon cher amant,
On doit tous vivre avec ce vide.
Rien ne pourra même remplacer,
Tes tendresses et complicités.

Si tu as trouvé le repos,
Après avoir autant souffert,
Nous vivons ici le chaos,
Sans la présence de toi, leur père.

Rien ne viendra tuer l’amour,
Et tout en poursuivant ma route,
Mes pensées volent vers toi toujours,
Incertaine et avec mes doutes.
Sur toi seul, j'ai pu m'appuyer,
Sans toi seule, je dois avancer.
Ici où là, rien n'est parfait,
Oublier, c’est trop demander.
Nous t’aimons tous, tu vis en nous

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chrysalide38


Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.