Plume d'argent Inscrit le: 14/9/2009 De: Nanterre Envois: 252 |
RANDONNEE à FLEURINES Nous parcourons les bois par des chemins pédestres Bordés d’épais taillis, d’énormes pins sylvestres Nos pas lourds font trembler la terre des sentiers Bousculant les cailloux, l’herbe sous nos souliers.
La sente nous conduit au hameau de Fleurines Elle exhale l’odeur des buissons d’aubépines. La forêt qui renait sous le soleil d’avril Retrouve son cachet dans un parfum subtil
Parsemant les talus, pour nos yeux, des jonquilles Découvrent leur secret comme au printemps les filles. Le repas se fera, près des rives d’un lac En partageant le vin sortit de notre sac
Au pourtour de l’étang vole une libellule. Sur le miroir de l’eau, qu’un vent léger ondule, L’agrion de Mercure étale le reflet De ses ailes azur en un joli ballet.
Tandis que nous prenons, allongés sous l’ombrage Un instant de repos, un fort tambourinage Résonne crescendo. Tac, tac, tac, ce bruit sec C’est le pic noir frappant l’écorce de son bec.
Le vol d’un papillon, un pas de danse esquisse, Fend le ciel puis se pose au cœur doux d’un narcisse Son organe dressé, l’insecte butineur S’abreuve du nectar tel un amant cueilleur.
Le temps sonne la fin de notre randonnée Des rêves pleins la tête achèvent la journée Nous reprenons le train pour un autre univers Ce théâtre bruyant au décor à l’envers
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