Je vous propose, amies et amis de mon Oasis chérie ce petit poème de jeunesse, écrit dans une autre vie si lointaine, tout en vous priant d'être cléments et généreux avec ce petit adolescent qui flirtait timidement avec les muses,s'initiant à la langue de Verlaine, se prenant déjà pour Baudelaire, petit prétentieux qu'il était!
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le jardin silencieux se meurt
Dans chaque visage des fleurs
Le jardin prolixe se fait beau
Dans chaque cri d'oiseau
Le jardin coquet se maquille
Dans chaque chute de brindilles
Le jardin vivant vit
Dans chaque sourire de fille
Le jardin présent se meut
Peu à peu!
Assis
Je regarde les gens passer
Les gens ne font que passer
Ils n'ont pas le temps d'admirer
Cette féerie
Ils sont pressés!
Assis
je regarde ma vie passer
Sans m'en lasser
Soudain
Elle apparaît sortant du vide
Visage rayonnant, sans ride
Fille légère et mystérieuse
Fille fière et radieuse
Fille altière et précieuse
Ses pas l'emmènent ailleurs
Vers le parfum des fleurs
Lèvres rouges comme les roses
Yeux disant beaucoup de choses
Corps mou et dansant
Cheveux noirs et brillants
Jouant avec le vent
En riant!
Nos yeux se croisent
Tremblement de terre, volcan
Raz de marée, ouragan
je survis
Elle me sourit
Elle sait
Je sais
Elle vient de changer ma vie!
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Agadir, mars 1979
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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!